L’église gallicane est l’église de France avant la Révolution de 1789 et avant le Concordat.
Sa différence par rapport à l’église catholique romaine est essentiellement liée à la soumission au Pape. L’église gallicane ne reconnait pas l’infaillibilité papale, ni son autorité temporelle.
Ainsi, pour l’essentiel:
1) Les princes ne sont pas soumis à l’autorité de l’Eglise dans les choses temporelles.
2) L’autorité du pape est limitée par celle des conciles généraux.
3) L’autorité du pape est limitée par les lois et coutumes du roi et de l’Eglise de France.
4) L’opinion du pape n’est pas infaillible, à moins qu’elle ne soit confirmée par l’Eglise.
Le 19 mars 1682, la déclaration est soumise à l’Assemblée du clergé de France et approuvée par l’unanimité de ses évêques, ce qui en dit long sur l’importance du sentiment gallican à cette époque ! Les conséquences pratiques qui en découle aujourd’hui:
- Le mariage des prêtres est autorisé.
- Dieu seul pardonne les péchés, affaire entre le pécheur et sa conscience.
- Les animaux ont une âme, Saint François d’Assise prêchait l’évangile aux animaux.
Pas d’auto-proclamation, ni d’inventions, ni d’hérésie, ni d’apostasie.
C’est dans une succession apostolique qui procède à la fois de Rome et de la tradition dite Bossuet, aussi reconnue par Rome, que Monseigneur est primat de l’Eglise Catholique Gallicane.
Pour ceux qui veulent plus de détails, le site de Sainte Rita est visible sur: http://eglisesainterita.free.fr/index.htm#
Le coq de nos églises françaises est le symbole de ce gallicanisme gaulois. Ce coq est le symbole aussi de la conversion des cœurs qui doivent à la première lumière chanter vers le soleil levant.
On retrouve de même dans les vielles églises des symboles de beaucoup de situations spirituelles que le monde moderne supporte mal. Et pourtant…
Triangle lumineux, sceau de Salomon ou hexagramme, pentacle, étoiles à sept ou neuf branches, pavé mosaïque qui comme au Saint Sépulcre fait alterner les dalles noires et blanches., sagesse de loi de Moïse qui défini le bien et le mal.
