Monseigneur Philippe

Dans une succession apostolique à la fois romaine et Bossuet, Monseigneur Philippe a été installé primat de l’Eglise Catholique Gallicane. C’est l’église de France avant le Concordat et la Révolution. Le jeune moine de l’Abbaye de Saint Wandril, dont il n’a rien oublié, est au service du Christ depuis un demi-siècle. Sa fonction d’Archevêque Primat fait de lui le plus haut dignitaire de cette Eglise Catholique. Il entretient une relation personnelle ininterrompue avec le Vatican.

Le coq de nos églises françaises est le symbole de ce gallicanisme gaulois. Ce coq est le symbole aussi de la conversion des cœurs qui doivent à la première lumière chanter vers le soleil levant.

Monseigneur est un farouche défenseur de la foi, de la vie et de la création. Il n’oublie pas Saint François d’Assise prêchant aux animaux. La création faite à l’image de Dieu demande des adaptations permanentes pour une symbiose de l’homme et de la nature. Il faut sans cesse prêcher l’Evangile pour que la Paix règne dans les coeurs. La messe des animaux, il l’a réinventée il y a vingt ans.

Monseigneur soigne les âmes mais aussi les corps dans la tradition des pouvoirs épiscopaux, des langues de feux, depuis les apôtres. N’oublions pas que le roi de France guérissait les écrouelles, preuve de son droit divin. Les évêques ont toujours eu une certaine reconnaissance, aujourd’hui plutôt tolérance, quant à leur relation avec les malades.

En tout cas, l’exorcisme reste un des ordres mineurs conférés avant le presbytérat. N’oublions pas les Thérapeutes anciens des origines du christianisme.

Par la foi et par la prière, il combat les déficiences qui obscurcissent le bien-être, la joie et la bonne humeur, les sentiments et les consciences.

Ce pouvoir n’est pas scientifique. Il n’est pas reproductible. Il est la rencontre entre deux êtres vivants et repose sur la vie, la foi, la sincérité et la volonté de Dieu.

Si le traitement de la maladie repose sur le médecin, le prêtre agit sur la bonne disposition du malade ou du souffrant qui n’est peut-être pas malade, mais qui le croit par l’influence de forces maléfiques, négatives, que l’on peut combattre …

Voici bientôt 50 ans qu’il exerce ce sacerdoce.